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De l’estampe japonaise à l’art de la statuaire du Cambodge, découvrez 4 lieux cultes d’Asie grâce au Musée National des Arts Asiatiques – Guimet, tous à retrouver dans le cadre iiconi Guimet Culte.

Le mont Fuji : emblème sacré du Japon

Fleurs de cerisier, Mont Fuji enneigé en fond, voici le panorama qui nous vient en tête quand nous pensons au pays du Soleil Levant. Véritable symbole religieux, cette montagne, s’inscrivant dans le shintoïsme, religion qui attribue un esprit aux éléments naturels, recense environ 300 000 visiteurs par an. Ils y vont pour admirer certains des sanctuaires en hommage aux divinités et pour les plus courageux, faire un pèlerinage. 

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2013 comme « lieu sacré et source d’inspiration artistique », le mont Fuji, point culminant du Japon visible de partout sur l’ile de Honshū, représente une référence majeure dans l’art japonais.  Il devient une icône visuelle au XIXe siècle avec l’estampe japonaise, et plus particulièrement avec Katsushika Hokusai qui fait de lui son élément principal dans sa série artistique « 36 vues du Mont Fuji », qui en réalité est composé de 46 estampes.

La Grande Vague de Kanagawa, Hokusai (1831). A retrouver sur l’application iiconi

Selon de nombreux commentateurs de l’époque, la beauté du Mont Fuji, aussi appelé Fujisan, réside dans son imposante élégance, dans son isolement, mais également dans ses métamorphoses. En effet, en le montrant sous différents points de vue et sous différentes saisons dans cette même série d’estampes, Hokusai lui fait incarner l’éternel immuable face au temps qui passe.

Sa silhouette est restée célèbre dans le monde entier grâce à d’innombrables artistes, photographes et poètes qui en ont loué la splendeur et en ont été inspirés tels que Ryonyu (et son bol pour la cérémonie du thé – raku), Harunobu (et son estampe verticale), Beato (et sa photographie), Hutamaro (dont on retrouve l’estampe « Femmes riant » au Musée Guimet et sur son application iiconi) et bien sûr, Hokusai qu’on ne présente plus.

Le Musée National des Arts Asiatiques Guimet, foyer de la plus importante collection d’arts asiatiques en Europe, nous permet de prendre pleinement conscience de l’importance du Mont Fuji dans le monde artistique. En effet, en 2020, l’exposition temporaire « Fuji, pays de neige » y était présentée. 

Deux ans plus tard, avec l’introduction de son nouveau produit Guimet Culte, nous retrouvons sur l’application, pas moins de cinq pièces telles que des photos ou encore des estampes représentant cette montagne emblématique.  Découvrez-les en ligne, depuis chez vous !

Le Taj Mahal : joyau architectural de l’Inde

Autre monument incontournable asiatique mis en lumière par Guimet Culte, le Taj Mahal, à Agra dans le Nord de l’Inde, est l’un des lieux les plus visités du pays en attirant chaque année environ sept millions de visiteurs. Son affluence est telle qu’en 2018, le gouvernement indien a décidé de limiter le nombre de visiteurs à 40 000 par jour afin de préserver ce monument emblématique. 

Le Taj Mahal en 2019

Emblématique, en effet. La pureté de son marbre blanc, la richesse de ses sculptures et la symétrie de ses jardins font du Taj Mahal une merveille d’architecture moghol, d’inspirations islamique, iranienne, perse et indienne inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983. Conçu comme le reflet terrestre et symbolique du Jardin de Paradis mentionné dans le Coran, ce vaste complexe architectural est un ensemble de bâtiments, de jardins, de plans d’eau et de fontaines. Il comprend deux mosquées, trois portes de style iranien, 3 bâtiments de briques rouges, une fontaine centrale et 4 plans d’eau organisés en croix. Son mausolée est également coiffé d’un dôme en bulbe à double coque issu d’Asie centrale.

Il a été construit entre 1632 et 1648, sous les ordres du Shah Jahan, cinquième empereur de la dynastie des Grands Moghols. En effet, ce dernier l’a commandité suite au décès de son épouse Mumtaz Mahal lors de l’accouchement de leur quatorzième enfant. Le Taj Mahal n’est donc pas uniquement un bâtiment religieux, mais une sépulture érigée en l’honneur et la mémoire de sa favorite bien-aimée.  Ce mausolée majestueux témoigne et porte alors un symbole très fort : celui de l’amour absolu et universel d’un empereur, qui plongé dans un chagrin immense atténuera sa peine en perpétuant le souvenir de son épouse. Shah Jahan sera ensuite inhumé auprès d’elle au Taj Mahal en 1666, symbole de sa loyauté envers elle.

Dans Guimet Culte, il est possible d’admirer ce chef d’œuvre d’architecture grâce au photographe Samuel Bourne, qui a réalisé une série de photographies du Taj Mahal entre 1963 et 1970. Voici celle que vous pouvez retrouver dans l’application iiconi !

Uttar Pradesh, Agra, Facade sud du Taj Mahal, Samuel Bourne

Angkor : vestige du Cambodge impérial  

Le site archéologique d’Angkor au Cambodge classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992 constitue l’attraction touristique majeur du Cambodge attirant chaque année plusieurs millions de visiteurs pour y découvrir les nombreux vestiges de l’empire Khmer qui y régna pendant pas moins de cinq siècles.  

La construction d’Angkor remonterait au IXème siècle. A cette époque l’empire Khmer règne sur toute la péninsule sud asiatique aujourd’hui actuelle Thaïlande, Cambodge, Vietnam et Laos depuis 802 date à laquelle Jayavarman II se déclare Chakravartin « Roi des rois » et fonde l’empire d’Angkor. Cependant ce n’est pas lui mais bien un de ses successeurs, Indravarman I, qui posera la première pierre sur le site d’Angkor. Il fait construire en effet le premier temple en 879 il s’agit du Preah Kô un temple hindouiste dont les tours sont dédiés aux précédents rois et le sanctuaire central à Jayavarman II fondateur du royaume. Il fait également construire tout un système hydraulique qui fera la richesse de la région. C’est quelques années plus tard, en 881 qu’il érige le premier temple-montagne au Bakong. Ces temples-montagne sont en réalité des temples bâtis au sommet d’une pyramide retrouvant la symbolique du mont Meru qui dans la mythologie hindoue représente le centre de l’univers où vivent les dieux. Ces constructions étaient ainsi dédiées à leurs divinités et construites dans le but de se rapprocher de celles-ci. Ces premiers édifices sont construits en brique et ce n’est que par la suite que les khmers adopteront la construction en pierre.  

Le Mont Kailash, représentation concrète du Mont Meru

Les successeurs d’Indravarman I et en particulier son fils Yasovarman I entreprennent des travaux colossaux d’irrigation pour les cultures avec les digues du baray oriental (bassin gigantesque avec barrage) qui accompagneront l’essor de la puissance Khmer. Ils font construire les premiers temples montagnes en pierre et font ériger sur une colline du même nom, le Phnom Bakheng sur le site même d’Angkor et le Phnom Dei, Phnom Bok ainsi que Phnom Krom à quelques kilomètres du site principal. Mais également le Mebon Oriental construit sur une île et le Prè Rup qui servait de site de crémation aux rites funéraire. Il faut attendre plusieurs dizaines d’années et des périodes plus difficiles avant que ne soit construit sous le règne de Suryavarman II, le temple Angkor Vat vers 1130.  Angkor Vat est aujourd’hui encore un important centre religieux toujours actif. A l’époque un temple hindou, il est devenu temple bouddhiste dès la fin du XIIème siècle. Plus grand temple d’Angkor et le mieux conservé, il est en réalité le plus grand monument religieux au monde considéré par beaucoup comme la huitième merveille du monde, ce qui en fait le principal lieu touristique du pays, si bien qu’il en est même devenu le symbole figurant sur le drapeau Cambodgien. Il est également classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ainsi que l’ensemble du site d’Angkor. 

Angkor Vat

Par la suite, des périodes se succèdent entre hindouisme et bouddhisme avec notamment le roi Jayavarman VII qui établit leBouddhisme Mahayana comme religion du royaume. Il fait alors construire plusieurs temples bouddhistes ornés d’immense visage du Bouddha comme le Ta Prohm, le Preah Khan ou encore le Bayon. C’est également lui qui fait construire l’enceinte d’Angkor Thom. Après un nouveau passage à l’hindouisme c’est finalement le bouddhisme qui s’impose jusqu’à la fin du royaume Khmer.  

 Portrait du roi Jayavarman VII

A retrouver en 3D sur l’application iiconi

Le déclin d’Angkor peut être associé à plusieurs explications notamment à la perte du contrôle de l’eau due à d’importantes sécheresses alternant avec des pluies torrentielles qui auraient anéanti le système hydraulique. La chute  s’explique également par la suite de guerres successives contre les Chams et les Thaïs ayant affaibli le royaume et rétréci son territoire. Finalement Angkor est définitivement laissé à l’abandon à partir de 1431 avec le sac d’Angkor par les Thaïs qui vassalisent le royaume. 

Après le royaume Khmer, des moines bouddhistes élurent résidences sur le site d’Angkor pendant plus de deux siècles (XVème et XVIème siècles) et y érigèrent des représentations du Bouddha avant que le site ne soit de nouveau laissé à l’abandon et en grande parti enseveli par la jungle tropicale. Durant la période des Khmers rouges le site resta fermé au public mais pas aux pillards. C’est pourquoi de nombreuses pièces furent mises à l’abris.  

Aujourd’hui, Angkor attire des centaines de milliers de touristes chaque année, devenant l’attraction touristique principale du pays. Des personnes des quatre coins du monde y viennent pour contempler les vestiges d’une civilisation qui a régné pendant près de cinq siècles sur la péninsule du Sud-Est de l’Asie et qui a marqué la région et l’histoire de sa présence. 

Pour revivre cette histoire, et découvrir certaines des plus belles pièces de l’art Khmer, le musée national des arts asiatiques Guimet à Paris vous ouvre les portes du royaume d’Angkor et de ses trésors le temps d’une visite. Avec l’application iiconi et son cadre connecté Guimet culte ,plongez au cœur d’Angkor et des richesses de l’empire Khmer depuis votre maison. Pour vivre l’expérience comme un roi ! 

La Chaussée des Géants, Angkor, Sanctuaire de Preah Khan

A retrouver en 3D sur l’application iiconi

 

 

 

La Cité Interdite : témoin de l’histoire de Chine

La Cité Interdite plus largement appelée ancien palais par les Chinois se trouve au cœur de la cité impériale de Pékin et en constitue l’édifice majeur. Il fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine, il en est même le témoin principal de son histoire.  

La Cité Interdite, Pékin, Chine

La construction du palais fut initiée par l’empereur Yongle, troisième empereur de la dynastie Ming il régna de 1402 à 1424 après avoir renversé son neveu. C’est lui qui décida de transférer la capitale de Nankin à Pékin et ordonna la construction d’un nouveau palais : la Cité Interdite. Les travaux durèrent plus de quatorze années et nécessitèrent les mains et la sueur de plus d’un million d’ouvriers réduits à l’esclavage. Commencé en 1406, l’empereur n’y dormit pour la première fois qu’en 1420. Véritable cité en ses murs, couvrant un espace de 72 ha dont 50 ha de jardins et selon la légende un total de 9 999 pièces (8 704 dans la réalité), 10 000 étant réservées au palais des divinités, l’empereur, sa famille ainsi que ses concubines y résidaient de façon quasi permanente ne sortant que pour de très rares occasions.  

Ainsi depuis le début du XVème siècle, le cœur de l’empire se trouve en ces lieux. Il a vu y défiler 24 empereurs, quatorze empereurs de la dynastie Ming jusqu’à la révolte paysanne menée par Li Zicheng qui mit fin à la dynastie avec la mort de l’empereur Chongzhen. Par la suite dix empereurs de la dynastie Qing s’y succédèrent de 1644 jusqu’à 1912 année de l’abdication de l’empereur Puyi dernier empereur de Chine et la mise en place de la République de Chine succédant au régime impérial instauré depuis 221 av J-C. Puyi y résidera encore jusqu’en 1924 et son expulsion. 

Au cours de ses longues années et de celles qui suivirent la dynastie Qing, le palais fut témoin de nombres d’événements et de nombreuses révolutions et fait office de témoin de l’histoire de Chine. Ainsi en 1860 durant la Seconde Guerre de l’opium, l’ancien palais d’été est saccagé par les forces franco-britanniques et l’empereur est contraint à quitter la cité interdite. Durant cette même période, la Chine est également affaiblie par la révolte des Taiping qui pour certain n’est qu’une prémisse de la révolution communiste qui aura lieu quelques années plus tard. Début des années 1900, l’impératrice douairière et régente, Cixi, doit quitter le palais durant la révolte des boxers. Cette nouvelle défaite de l’empire chinois à laquelle s’ajoute la précédente défaite lors de la guerre sino-japonaise de 1894-1895 constitue des éléments du déclin et de la chute de l’empire en 1912 au profit de la République de Chine. 

A partir de 1927, le palais est de nouveau témoin de l’histoire ; c’est le début de la guerre civile chinoise qui oppose la République de Chine et le Kuomintang (parti nationaliste) au parti communiste chinois. Une trêve a lieu durant la Seconde Guerre mondiale avec une alliance entre les deux mouvements contre l’envahisseur mais la guerre reprend à la suite de la capitulation du Japon et aboutira à la proclamation de la république populaire de Chine en 1949. C’est en effet depuis le balcon de la porte de la paix céleste, Tian’anmen, donnant accès à la cité interdite que Mao Zedong proclame la République populaire de Chine le 1er octobre 1949. C’est sur cette même place presque quarante après qu’aura lieu le massacre de la place Tian’anmen pour réprimer les manifestations. 

Le balcon de la porte de la paix celeste, Cite Interdite, Pékin, Chine

Le palais depuis 1924 est désormais accessible au public. Ayant été le siège de deux dynasties, vingt-quatre empereurs durant plus de cinq siècles, il regorge de trésors, d’objets d’arts et de pièces d’une grande rareté qui sont aujourd’hui en grande partie regroupées au sein de ce qui est devenu le musée du Palais impérial mais pas seulement. En effet durant la guerre civile chinoise, de nombreuses œuvres pour être préservées ont été transférées à Taiwan et forment notamment le musée national du Palais à Taipei. Ce transfert très controversé aura permis de sauvegarder une partie du patrimoine national lors de la révolution culturelle de 1966 à 1976 et la partie restante fut préservée avec le soutien de l’armée qui protégea le palais contre les gardes rouges. 

Ainsi ce palais maintenant classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, plus grande collection de constructions en bois au monde aura été le témoin de toute l’histoire de la Chine moderne et d’une grande partie de la Chine impériale, les empereurs et les événements s’y étant succédés l’ont rempli d’histoire et de trésors, témoins de la civilisation chinoise notamment sous la dynastie Ming et Qing à travers les nombreuses peintures, bronzes, sculptures, céramiques, objets d’arts, instruments de musiques, armes… 

Pour revivre cette histoire, et découvrir certaines des plus belles pièces qui ont fait l’histoire de la Chine et de ses dynasties, le musée national des arts asiatiques Guimet à Paris vous ouvre les portes de la cité interdite et des trésors de ses empereurs le temps d’une visite. L’application iiconi et le cadre connecté Guimet Culte , plongez au cœur de la cité interdite et des richesses de la dynastie Ming et Qing depuis votre maison. Pour vivre l’expérience comme un empereur ! 

Céramiques de la dynastie Ming et Qing

A retrouver sur l’application iiconi