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Il y a 31 ans, le 2 mars 1991, Serge Gainsbourg nous quittait à l’âge de 63 ans. iiconi se propose de revenir sur 7 dates-clé de sa vie qui ont fait de lui l’un des grands artistes de la pop culture française, compositeur génial, poète hors pair et sculpteur de chansons sur mesure pour de très très belles femmes…

1950 : Les débuts de Lucien Ginsburg

Avant de devenir une légende de la chanson, Serge Gainsbourg se rêvait artiste peintre. Au début des années 50, il se consacre à la peinture et enchaîne des petits boulots tels que professeur de dessin, de chant ou surveillant

1954 : Des ambitions grandissantes

Lucien Ginsburg, de son vrai nom, abandonne peu à peu ses rêves de peinture, et s’imagine chanteur. Pour entamer sa carrière de musicien, il choisit un nouveau nom de scène. Il se fait d’abord appeler Julien Gris, puis Julien Grix et en 1956, il opte pour le prénom “Serge”, qui lui évoque le pays de ses parents, la Russie. Quant au nom de famille “Gainsbourg”, il ressemble à son véritable patronyme tout en faisant allusion à l’un de ses peintres favoris, Gainsborough. La même année, il s’inscrit à la Sacem comme auteur compositeur et dépose ses premières chansons dont “Les amours perdues”, “Défense d’afficher” et “Ça n’vaut pas la peine d’en parler”

Photos de l'artiste en 1954

1963 : Le titre de sa carrière ?

Serge Gainsbourg sort l’une de ses plus belles chansons “La Javanaise”, qui est le résultat d’une soirée arrosée au champagne avec Juliette Gréco… Il aurait écrit ce poème pour lui montrer son admiration.

1968 : La rencontre de sa vie

Sur le tournage du film “Slogan”, il rencontre Jane Birkin, une actrice  britannique. Ils entament une relation de 10 ans et enregistrent “Je t’aime… moi non plus” (enregistré à l’origine avec Brigitte Bardot dont il fut l’amant quelques mois). Le titre sera vendu à 750 000 exemplaires en France et finira même en n°1 des charts britanniques !

1971 : Histoire de Melody Nelson

Avec sa nouvelle muse Jane Birkin, il enregistre « Histoire de Melody Nelson », produit par Jean-Claude Vannier, un concept album qui prend la forme d’une poésie musicale autour d’une figure aux allures de Lolita. Cet album et ses mélodies aux cordes envoutantes est considéré comme le plus abouti et des plus influents de sa carrière. Il sera beaucoup écouté et samplé par les artistes des nouvelles générations.

Melody Nelson 1971

1984 : Le succès Gainsbourg 

Après les périodes  “Tête de choux”, “Nazi rock” et “Reggae” à succès d’estime, Gainsbourg revit enfin un vrai succès populaire avec “Love on the beat” dès sa sortie, certifié disque d’or, puis platine. Gainsbourg recevra 2 prix en 1985 : Victoire du meilleur album et Victoire de la meilleure pochette et repartira en tournée fort de ce succès

2 mars 1991 : La fin de l’ère Gainsbourg

Il meurt d’une crise cardiaque à Paris le 2 mars 1991. Le président Mitterrand l’appelle “notre Baudelaire, notre Apollinaire” et sa musique conserve aujourd’hui son statut légendaire en France

Mort en 1991

 

« Là où d’autres artistes, chanteurs, auteurs, compositeurs construisent et entretiennent une carrière, Serge Gainsbourg a bâti une œuvre. Méthodiquement. Mieux que quiconque. Il incarne l’âge d’or de la chanson française : sa production épouse les contours de la plus foisonnante période de l’industrie du disque.

Considérable par sa richesse et son ouverture à de nombreux genres musicaux, par la diversité de ses interprètes, par ses incursions dans le cinéma, la télévision et la publicité, l’œuvre de Serge Gainsbourg est unique et demeure toujours moderne trente ans après la disparition de l’artiste, reconnue et célébrée en France comme à l’étranger. » Sébastien Merlet – Commissaire d’exposition de la Maison Gainsbourg

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