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Des Strokes à Gorillaz en passant par Muse et Jay-Z, la rédaction d’iiconi a sélectionné pour vous 10 albums incontournables parus il y a tout juste 20 ans. Une sélection iiconi très variée à découvrir ou réécouter cet été ! Découvrez ci-dessous notre compilation des 10 meilleurs albums de l’année 2001.

 

The Strokes Is This It (RCA/BMG)

 

Emmené par le chanteur-songwriter Julian Casablancas, le groupe new-yorkais exhume les fantômes du Velvet Underground et des figures tutélaires du mythique club CBCG’s (des Talking Heads aux Ramones) en 36 minutes aussi brèves qu’intenses. “Nos mélodies possèdent un côté universel et intemporel”, expliquait à l’époque le guitariste Albert Hammond, Jr. Nous avons cherché à enregistrer un album pop qui résiste au temps et nous l’avons fait de manière honnête, sans vouloir jouer à tout prix la carte de la nostalgie.“ Un premier coup de maître, et le retour triomphal des groupes à guitare au centre de la planète pop.

Titres essentiels de l’album : “New York City Cops“, “Last Nite“, “The Modern Age“. 

 

N*E*R*D* In Search Of… (Virgin)

 

Producteurs à succès pour le poids-lourds du hip-hop sous l’entité The Neptunes, Pharrell Williams et Chad Hugo étendent leur palette avec le projet N*E*R*D* (pour No One Ever Really Dies). “Nous sommes avant tout des fans de musique, résume Pharrell Williams. Nous aimons aussi bien Eric B. & Rakim que Korn ou Radiohead. Une fois que vous avez assimilé certaines choses en dehors du rap, c’est plus facile de les réutiliser.“ En s’accompagnant du groupe de rock alternatif américain  Spy Mob, le duo, augmenté du rappeur Che, brise le plafond de verre en opérant une brillante synthèse entre les genres. 

Titres essentiels de l’album: “Rock Star“, “Things Are Getting Better“, “Lapdance“.

 

Radiohead Amnesiac (EMI)

 

Envisagé comme le deuxième volet du diptyque entamé l’année précédente avec Kid A, l’album du tournant électro-ambiant, le cinquième essai de Radiohead renoue avec les guitares sinueuses et l’écriture mélodique du magistral OK Computer, tout en prolongeant les climats éthérés et synthétiques chers à Thom Yorke. Un compromis idéal donnant lieu à de remarquables séquences, à commencer par les hypnotiques “Pyramid Song“ et “You and Whose Army ?“, sans oublier l’atmosphérique “Knives Out“, un des meilleurs singles du groupe de rock superbement illustré par un clip de Michel Gondry.

Titres essentiels de l’album : “Pyramid Song“, “Knives Out“, “You and Whose Army ?“.

 

Gorillaz Gorillaz (EMI)

 

En s’associant à l’illustrateur Jamie Hewlett, Damon Albarn, le leader de Blur, groupe phare de la BritPop des 90s, donne naissance à l’hybride parfaite entre la musique et l’animation. 2D, Russel, Noodle et Murdoc, les personnages virtuels constituant le groupe Gorillaz, sont accompagnés d’une éclatante production électro-hip-hop à la fois ludique et percutante. Porté par d’exceptionnels clips animés, des invités de marque (d’Ibrahim Ferrer du Buena Vista Social Club à Chris Frantz et Tina Weymouth, la rythmique de Talking Heads) et le succès mondial du premier single “Clint Eastwood“, Gorillaz occupe d’entrée une place de choix dans la pop culture des années 2000. 

Titres essentiels de l’album: “Clint Eastwood“, “Tomorrow Comes Today“, “19-2000“.

 

Alicia Keys Songs in A Minor (J Records/Arista)

 

Prodige des claviers et chanteuse d’exception, Alicia Keys explose en 2001 avec son premier album Songs in A Minor. Entre soul, R&B, jazz, classique et hip-hop, l’auteure-compositrice et instrumentiste âgée de 20 ans fait preuve d’une maturité musicale exemplaire et s’impose grâce à une série de hits hautement qualitatifs, dont le gospélisant morceau “Fallin’“ et “How Come You Don’t Call Me“, une éblouissante relecture d’une ballade de Prince. Avec Songs in A Minor, Alicia Keys devient une artiste majeure dans le monde de la musique avec la sortie de ces titres époustouflants

Titres essentiels de l’album: “How Come You Don’t Call Me“, “Fallin’“, “Girlfriend“.

 

The White Stripes White Blood Cells (Sympathy for the Record Industry)

 

Solidement ancrés dans la tradition du blues et des légendaires groupes garage de Detroit (Stooges, MC5), les White Stripes jouent la carte du minimalisme en s’appuyant sur une formule spartiate batterie/guitare. “White Blood Cells représentait le pinacle de notre propre limitation : pas de basse, pas de reprises, pas de solos de guitare, pas de slide, et pas d’invités“, confiait Jack White. Enregistré en moins d’une semaine, le troisième album du “faux“ duo familial composé de Jack et Meg White recueille tous les suffrages à sa sortie et, en compagnie des Strokes et d’une lignée de combos alternatifs, participe à la renaissance d’un rock brut et sans artifices.

Titres essentiels de l’album : “Fell In Love With a Girl“, “Hotel Yorba’“, “Dead Leaves and the Dirty Ground“.

 

Kings of Convenience Quiet Is The New Loud (Astralwerks)

 

Quiet is the new loud est une expression imaginée en réaction au rock dans les années 1990, qui fonctionnait sur une dynamique quiet/loud, avec des couplets en son clair et des refrains saturés“, analyse Erlend Øye, la moitié du duo folk Norvégien Kings of Convenience. Leurs entrelacs acoustiques et leurs délicates harmonies vocales procurent un contrepoint idéal aux déflagrations du néo-metal, genre éphémère qui régnait en maître sur les charts en 2001.

Titres essentiels de lalbum : “Failure“, “Leaning Against the Wall“, “I Don’t Know What I Can Save You From“.

 

Jay-Z The Blueprint (Roc-A-Fella/Def Jam)

 

Paru le 11 septembre 2001, le sixième album du rappeur, producteur et mogul hip-hop surclasse ses prédécesseurs et devient le modèle à suivre pour toute une génération de MCs. Propulsé par des beats inventifs et des samples de classiques soul, le flow dévastateur de Shawn Carter navigue entre invitations hédonistes (le hit estival “Girls Girls Girls“) et frondes envers ses pairs — Nas et Mobb Deep en font les frais dans le virulent “Takeover“. The Blueprint révèle également un jeune producteur qui ne restera pas longtemps dans l’ombre les années suivantes : un certain Kanye West.

Titres essentiels de l’album : “Takeover“, “Izzo (H.O.V.A.)“, “Renegade (feat. Eminem)“.

 

Muse Origin of Symmetry (Mushroom Records)

 

Le troisième album du trio du Devon marque un tournant dans la discographie de Muse : dans Origin of Symmetry, l’axiome Jeff Buckley/Radiohead s’efface pour laisser place à de nouvelles ambitions progressives. Aussi labyrinthiques que fascinants, les morceaux “New Born“, “Plug In Baby“ et “Space Dementia“ mettent en lumière les formidables talents guitaristiques du frontman Matthew Bellamy, qui redynamise au passage le répertoire de Nina Simone via une reprise bombastique du standard “Feeling Good“.

Titres essentiels de l’album : “New Born“, “Plug In Baby“, “Feeling Good“.

 

Yann Tiersen Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (Labels)

 

Indissociable de l’imagerie pastel du long-métrage de Jean-Pierre Jeunet, la bande originale du Fabuleux destin d’Amélie Poulain mêle compositions originales et extraits d’anciens albums de Yann Tiersen. Le multi-instrumentiste y traduit à merveille l’ambiance surannée et nostalgique d’un Paris rétro. Ses valses-musettes et ses comptines mélancoliques seront récompensées par un César en 2002. 

Titres essentiels de l’album : “Si tu n’étais pas là“, “La Valse d’Amélie“, “Comptine d’un autre été : l’après-midi“.

 

À travers la liste ci-dessus vous avez donc pu (re)découvrir les 10 meilleurs albums de 2001 sélectionnés par iiconi, en passant par des styles profondément hétéroclites : rap, soul, métal, pop, rock. Des musiques et des morceaux français et anglophones qui ont marqué cette année musicale. L’album 2001 de Dr Dre, considéré comme l’un des projets musicaux les plus influents du rap US, n’apparaît pas dans cette liste, étant sorti en 1999. Mais reste une œuvre musicale de référence, créatrice du G-Funk, au même titre que The Chronic, premier album du rappeur et compositeur Dr Dre, sorti 7 années auparavant.

 

N’hésitez pas à retrouver l’ensemble des albums connectés iiconi présents dans notre collection. Des albums français et internationaux qui ont marqué l’histoire et le monde de la scène musicale. 

 

Les 10 albums essentiels de 2001 :

The Strokes – Is This It  – 27 Août 2001

N*E*R*D* – In Search Of…  – 12 Mars 2001

Radiohead – Amnesiac  – 30 Mai 2001

Gorillaz – Gorillaz  – 26 Mars 2001

Alicia Keys – Songs in A Minor  – 5 Juin 2001

The White Stripes – White Blood Cells  – 3 Juillet 2001

Kings of Convenience – Quiet Is The New Loud  – 29 Janvier 2001

Jay-Z – The Blueprint  – 11 Septembre 2011

Muse – Origin of Symmetry  – 17 Juillet 2001

Yann Tiersen – Le fabuleux destin d’Amélie Poulain  – 23 Avril 2001